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Stationnement : tout savoir sur les règles et les risques

Par La rédaction

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Puis-je stationner à contre-sens de la circulation ? Suis-je autorisé à stationner sur une place livraison à 21h ? A quel risque je m’expose en me garant sur un trottoir ? Même si nous avons passé haut la main l’examen du code de la route, il peut nous arriver de nous poser des questions. D’autant plus que la réglementation évolue. On a compilé pour vous les règles… et les risques ! Prêts pour une petite remise à niveau ?

Le B-A-BA du stationnement

Sur les chaussées à double sens, le stationnement se fait :
- sur les places délimitées (en créneau, bataille, épi avant ou épi arrière) ;
- à droite, dans votre sens de circulation ; le stationnement est interdit à gauche.

Attention : si une place est disponible à gauche, vous devez faire demi-tour pour stationner dans le bon sens.
Sur les chaussées à sens unique, le stationnement peut se faire à droite ou à gauche.
La ville peut, dans certaines zones, instituer un stationnement unilatéral alterné : le stationnement se fait alors du côté des numéros impairs du 1er au 15 de chaque mois et du côté des numéros pairs du 16 au dernier jour du mois, avec changement entre 20h30 et 21h le dernier jour de la période.

Les risques en cas de non-respect de la réglementation
 : 35 € d’amende.

Le stationnement payant est en "zone bleue"

Stationnement payant

Garer sa voiture sur une place de stationnement payant nécessite de s’acquitter de droits de stationnement, soit au parcmètre, soit via une application dédiée sur smartphone.

Les risques :
depuis le 1er janvier 2018, le PV à 17 € pour stationnement impayé a été remplacé par le Forfait de Post-Stationnement (FPS). Son montant, librement fixé par les municipalités, varie de 10 € (à Castres) à 60 € (à Lyon).

Stationnement en « zone bleue »

Signalées par un marquage au sol bleu, les « zones bleues » sont des zones où le stationnement est gratuit mais limité dans le temps. Des panneaux de signalisation indiquent la durée maximum du stationnement (par exemple 30 minutes) et la période d’application (par exemple de 9h à 18h), déterminés par la municipalité. Le temps de stationnement est contrôlé au moyen d’un disque de stationnement, que l’automobiliste positionne dans son véhicule après avoir indiqué son heure d’arrivée.

Les risques :
au 1er janvier 2018, les amendes pour infraction en zone bleue sont passées à 35 € (contre 17 € précédemment). Sont sanctionnés l’absence de disque ou son mauvais positionnement (il doit être placé derrière le pare-brise de façon à être lisible de l’extérieur et côté trottoir), le dépassement de la durée maximale ou encore l’apposition d’un dispositif de contrôle non conforme.

Les cas d'arrêt et de stationnement interdits

Arrêt et stationnement gênants

Les cas de stationnement suivants rentrent dans la catégorie « stationnement gênant » :
– en double file (sauf 2 roues) ;
– sur les emplacements réservés à l’arrêt des transports publics ou taxis ;
– sur les ponts ou dans les tunnels ;
– entre le bord de la chaussée et une ligne continue si la largeur de la voie ne permet pas à un autre véhicule de circuler sans franchir la ligne ;
– sur les bandes d’arrêt d’urgence, sauf en cas de nécessité absolue ;
– devant les entrées carrossables des immeubles ;
– devant les dispositifs de recharge des véhicules électriques ;
– sur les emplacements de livraison (voir plus loin) ;
– sur les trottoirs (pour les 2 roues).

Attention : depuis le 20 juin 2017, il n’est plus possible de se garer sur la voie publique devant son propre garage, même s’il s’agit d’un bateau.

Les risques :
35 € d’amende, mise en fourrière.

Stationnement abusif

Il est considéré comme abusif – et donc interdit – de stationner plus de 7 jours consécutifs à la même place. Une réglementation locale peut même abaisser ce délai, qui est par exemple de 24 heures à Paris.

Les risques :
35 € d’amende, mise en fourrière.

Arrêt et stationnement très gênants

Les cas de stationnement suivants rentrent dans la catégorie « stationnement très gênant » :
– sur les places réservées aux personnes handicapées ;
– sur les places réservées aux transporteurs de fonds ;
– sur les voies réservées à la circulation des véhicules de transport public et des taxis ;
– sur les passages piétons (depuis 2015) ;
– sur les pistes cyclables (depuis 2015);
– sur les trottoirs (sauf 2 roues) (depuis 2015).

Les risques : 135 € d’amende, mise en fourrière.

Arrêt et stationnement dangereux

L’arrêt et le stationnement sont considérés comme dangereux dès lors que la visibilité est insuffisante, à savoir :
– à proximité d’un virage ou d’une intersection ;
– au sommet d’une côte ;
– à un passage à niveau.

Les risques : 135 € d’amende, mise en fourrière, retrait de 3 points sur le permis de conduire.

Quid des places de livraison

Il existe deux sortes de places de livraison :
– les places « partagées », marquées par une ligne jaune pleine ou en pointillés ;
– les places « sanctuarisées », marquées par une double ligne jaune pleine.

Les places « partagées »

Les places de livraison dites « partagées » peuvent être occupées par tout automobiliste pendant une courte durée pour permettre le chargement ou le déchargement d’une marchandise ou la montée ou le dépôt d’un passager.

Attention : l’arrêt suppose pour l’automobiliste de rester à l’intérieur ou à proximité du véhicule.
Dans certaines communes, des arrêtés autorisant le stationnement sur ces places à certains horaires ou certains jours peuvent exister. Il convient de se renseigner auprès de la mairie pour connaitre les règles applicables. A Paris par exemple, les automobilistes peuvent stationner sur les places de livraison marquées par une ligne jaune pleine ou en pointillés du lundi au samedi de 20h à 7h, le dimanche et les jours fériés.

Les places « sanctuarisées »

Sur les places dites « sanctuarisées », identifiées avec une double ligne jaune continue, l’arrêt comme le stationnement sont strictement interdits 7j/7 et 24h/24.

Les risques :
35 € d’amende, mise en fourrière.