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Quels sont les nouveaux dispositifs obligatoires à partir de 2022 ?

Par La rédaction

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Nombreuses sont les technologies d’aide à la conduite qui vous sont devenues indispensables au volant de votre auto. ABS (Antiblockiersystem), ESP (Electronic Stability Program), témoin de ceinture ou encore capteurs automatiques de pression des pneus : vous les utilisez au quotidien sans même vous en rendre compte. De nouveaux outils d’aide à la conduite vont devenir obligatoires d’ici 2022. Quels sont-ils et que vont-ils changer pour vous ?

De nouveaux dispositifs d’aide à la conduite obligatoires d’ici 2022

À partir de 2022, pour renforcer la sécurité routière en Europe, de nombreux dispositifs devront équiper toutes les nouvelles voitures. C’est le cas notamment de :

  • L’avertisseur de somnolence et de perte d’attention du conducteur ;
  • L’adaptation intelligente de la vitesse ;
  • La facilitation de l’installation d’un éthylotest antidémarrage (EAD) ;
  • La reconnaissance avancée de distraction de l’automobiliste ;
  • Le signal de freinage d’urgence ;
  • L’enregistreur de données d’événements (boîte noire) ;
  • La caméra de détection en marche arrière, etc.
Illustration des nouveaux dispositifs de sécurité d'une voiture en 2022
Illustration des nouveaux dispositifs de sécurité d'une voiture en 2022

Le saviez-vous ?

À ce jour, et suite à la publication du décret du 17 septembre 2018, un préfet a la possibilité d’obliger un conducteur arrêté lors d’un contrôle routier avec un taux d’alcoolémie supérieur à 0,8 g/L à ne conduire que des véhicules équipés d’un EAD pour une durée maximale de 1 an.

Une nouvelle réglementation en matière de sécurité passive entrera également en vigueur comme les crash-test avant et latéraux ainsi que les pare-brises afin de réduire la gravité des blessures des cyclistes et des piétons en cas d’accident. L’homologation des pneus sera elle aussi améliorée afin de tester les pneumatiques usés.

Les voitures particulières devront également être équipées d’un système d’urgence de maintien de la trajectoire ainsi que d’un système de freinage d’urgence (déjà obligatoires dans les bus et les camions).

Le saviez-vous ?

Le système d’adaptation intelligente de la vitesse, censé fournir des informations basées sur les panneaux de signalisation au conducteur lorsqu’il est en excès de vitesse, pourrait diminuer de 20 % le nombre de décès sur les routes au sein de l’Union européenne.

Un objectif : sauver des vies

En Europe, chaque année, 25 000 personnes perdent la vie sur la route. La majorité de ces accidents sont dus à des erreurs humaines. C’est le constat que fait Elżbieta Bieńkowska, commissaire européenne au Marché intérieur et à l’Industrie.

C’est pour faire face à cette situation et renforcer la sécurité routière que les institutions de l’Union européenne sont parvenues à un accord provisoire permettant le déploiement de plusieurs dispositifs de sécurité obligatoires au sein des véhicules à moteur.

Bon à savoir :

La Commission européenne attend de ces mesures qu’elles permettent de sauver 25 000 vies et d’éviter au minimum 140 000 blessures graves d’ici 2038. L’objectif de l’UE à long terme étant d’atteindre un nombre de blessés graves et de tués proche de zéro à horizon 2050.

Elżbieta Bieńkowska précise alors :

« Grâce aux nouveaux dispositifs de sécurité avancés qui deviendront obligatoires, nous pouvons obtenir le même type de résultat qu’avec l’introduction initiale de la ceinture de sécurité [ndlr : devenue obligatoire en France à partir de 1990]. Bon nombre des nouveaux dispositifs sont déjà en place, en particulier sur les véhicules haut de gamme. Il s’agit maintenant de relever uniformément le niveau de sécurité, et de préparer le terrain pour la mobilité connectée et automatisée du futur. »

En d’autres termes, l’obligation d’équiper les nouveaux véhicules de dispositifs d’aide à la conduite d’ici 2022 a pour principal objectif de limiter le nombre de tués sur les routes en protégeant davantage tous les usagers : les conducteurs, les passagers, les piétons, les cyclistes…

Au-delà de la protection des usagers, ces dispositifs devraient également permettre aux conducteurs de s’habituer peu à peu au concept d’aides à la conduite et donc de favoriser, au fil du temps, l’émergence du véhicule autonome.

Le saviez-vous ?

En France dès 2022, pour accompagner le développement des véhicules autonomes, les voitures équipées de certains systèmes de conduite automatisée (comme le système automatisé d’assistance au maintien de voie (ALKS) par exemple) seront autorisées à circuler sur la voie publique, sur des zones et des parcours prédéfinis.

Quelles sont les prochaines étapes ?

La plupart des équipements prévus par l’accord provisoire deviendront obligatoires pour les nouveaux modèles de véhicules à partir de mai 2022 (impliquant que les constructeurs devront les ajouter à l’ensemble des voitures sorties d’usine) et à compter de mai 2024 pour les modèles existants.

Mais cet accord doit encore être formellement approuvé par le Parlement européen et le Conseil des ministres de l’UE.