Ligne rouge sur l'autoroute : ce nouveau marquage intrigue les conducteurs

Vous avez peut-être croisé une nouvelle ligne rouge sur l’autoroute et vous demandez à quoi elle correspond. La réponse est plus simple qu'il n'y paraît : ce marquage fait partie d'une expérimentation visant à améliorer la sécurité routière dans des zones à risque. Voici tout ce qu'il faut savoir pour comprendre cette nouvelle signalisation.

Ce nouveau marquage rouge n’a pas été introduit au hasard. Il est déployé dans des zones précises où le risque d'accident est particulièrement élevé, notamment à l'approche des sorties d'autoroute, où les automobilistes ont tendance à freiner brusquement, et dans les zones de travaux où la circulation est perturbée. De plus, cette ligne rouge peut également apparaître dans les zones d’intersection complexes, comme les bifurcations d’autoroutes, où les erreurs de trajectoire sont fréquentes.

Selon le ministère des Transports, cette ligne est avant tout un rappel de sécurité : elle vise à prévenir les comportements à risque, comme le freinage tardif ou l’inattention aux changements de direction. Le contraste marqué par cette couleur rouge attire immédiatement l’attention des conducteurs, les incitant à ralentir et à redoubler de prudence dans ces zones sensibles.

Pour l’instant, ce marquage a été déployé sur des axes autoroutiers à fort trafic, comme l'A7 au niveau du secteur de Vienne, dans la vallée du Rhône, et sur l'A10 en direction de Bordeaux. Ces zones ont été choisies pour leur forte concentration d'accidents et la nécessité d’y renforcer la sécurité. Les autorités souhaitent évaluer l’impact de cette ligne rouge sur la réduction des accidents et la fluidité du trafic dans ces secteurs pilotes. Si les résultats s'avèrent concluants, ce type de marquage pourrait être généralisé à l’échelle nationale dans les années à venir.

Ce dispositif s'inspire de pratiques déjà en place dans certains pays européens comme les Pays-Bas ou la Suède. Ces pays ont adopté des marquages colorés pour mieux différencier les zones dangereuses, avec des résultats encourageants sur la réduction des accidents. La France suit donc une tendance qui a déjà fait ses preuves ailleurs, tout en adaptant ce marquage à ses propres spécificités routières.