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Parle-moi de Watt - A la rencontre de Florent à La Ciotat

Par Victor Lantignane

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Chaque année, Florent parcourt plus de 30 000 km à bord de sa berline électrique. Passionné de voiture électrique et adepte de l’éco-conduite, il effectue régulièrement des longs trajets pour se rendre dans sa maison de vacances. Il nous raconte son expérience et sa démarche exemplaire en matière de sobriété.

Pour Florent, passer à l’électrique n’est pas une question d’argent mais d’environnement. Il y a trois ans, cet habitant de La Ciotat (Bouches-du-Rhône) a délaissé son Volkswagen Touran diesel pour une Hyundai Ioniq. Une transition réalisée dans le but d’« abattre du carbone », assure t-il. « Je ne calcule même pas mes économies. Si je l’ai achetée, c’est avant tout pour l’écologie, pas pour payer moins cher mes trajets » explique Florent, qui s’est procuré un modèle d’occasion peu kilométré moyennant 20 000 €.

L’éco-conduite comme philosophie

Cet ingénieur utilise principalement son véhicule pour se rendre chaque semaine dans sa résidence secondaire située à Embrun (Hautes-Alpes), à 240 km de son domicile. Malgré la petite batterie de 28 kWh qui équipe sa voiture, il ne marque qu’un seul arrêt recharge, à mi-chemin.

Ça n’a pas beaucoup de sens d’avoir une très grosse batterie.

Florent

« Je roule à 110 km/h et pratique une éco-conduite très poussée, que j’appliquais déjà à mon diesel » détaille Florent. En conséquence, il parvient à une consommation moyenne particulièrement efficiente de 12 kWh/100 km, là où la plupart des voitures électriques récentes afficheraient entre 18 et 20 kWh/100 km.

Développer le réseau de bornes publiques, une priorité

« Ça n’a pas beaucoup de sens d’avoir une très grosse batterie » lance le passionné, qui estime plus important de développer l’éco-conduite et le réseau de bornes publiques plutôt que la taille des accumulateurs. Il regrette d’avoir à « essuyer les plâtres sur pas mal de bornes, qui ont parfois 4 ou 5 raisons de ne pas fonctionner ». En plein essor, le réseau français de bornes de recharge publiques rencontre toujours quelques dysfonctionnements aléatoires. Un véritable frein au développement du véhicule électrique.

La prochaine étape, c’est d’installer des panneaux solaires chez moi.

Florent

Au fil du temps, Florent a su s’adapter en identifiant les chargeurs les plus fiables sur ses itinéraires favoris. En dehors des longs trajets, ses recharges sont plus tranquilles. « J’ai la chance de pouvoir recharger à mon boulot, pour l’instant c’est gratuit », reconnaît-il. Il a également équipé son domicile d’une prise Green’up 16 A et d’une wallbox. « La prochaine étape, c’est d’installer des panneaux solaires chez moi » s’enthousiasme le ciotaden, qui veut profiter de l’ensoleillement exceptionnel de la Provence pour faire le plein de son véhicule.

Moins de chevaux, plus de sobriété

Florent tient à insister sur la sobriété intrinsèque à certaines voitures. Une qualité de plus en plus rare, à une époque ou le SUV est roi et ou certains constructeurs mènent une course aux chevaux. Sa Hyundai Ioniq fait partie des véhicules électriques extrêmement économes actuellement sur le marché, comme la Tesla Model 3. Une berline qu’il a d’ailleurs commandée « dans une logique de sobriété, malgré son prix un peu astronomique » pour remplacer la Volkswagen Golf GTE de sa compagne.

D’ici quelques mois, l’ingénieur aura totalement abandonné l’essence et le diesel pour se déplacer. Les deux véhicules de son foyer seront 100 % électriques. Une transition menée sans grand compromis sur le confort, en adoptant « simplement de nouvelles habitudes ».