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Un autre regard sur les Pays de la Loire : de Angers à Nantes, entre city-trips et nature

Par Fleur Amoignon

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Plutôt que le tour classique des châteaux de la Loire, connus à raison pour leur beauté architecturale et leur grande part dans l’Histoire de France, nous vous proposons un itinéraire qui ne manque pas d’attraits : quatre jours équilibrés entre city-trips et nature, de Angers à Nantes, en passant par de charmants villages le long du "fleuve royal". En route les Rooleurs !

Ville d'Angers vue du ciel dans les Pays de la Loire

Jour 1 : Angers, ville nature

Arrivée première au classement des villes où il fait bon vivre en France pour la deuxième année consécutive, Angers séduit de plus en plus, grâce à son patrimoine unique, sa vie culturelle effervescente et l'attention toute particulière portée à la végétalisation de cette jolie cité à taille humaine. Visite guidée.

Le cœur d’Angers, encore historique, donne l’impression que le temps s’y est arrêté. En témoigne le Château d’Angers, ancienne forteresse royale avec dix-sept tours et une enceinte longue d’1 kilomètre. Optez pour une visite de ses jardins qui mêlent variétés anciennes et nouvelles, prenez de la hauteur pour admirer une partie de la ville et découvrez la célèbre tapisserie de l’Apocalypse, longue de 100 mètres et haute de 4,5 mètres, conservée depuis le Moyen-Âge et classée au patrimoine de l’UNESCO.

Le château d'Angers et ses jardins ©D. Mouraud
Le château d'Angers et ses jardins ©D. Mouraud

En ressortant, laissez-vous guider au “bout du monde”, sur la promenade du même nom, pour apprécier le point de vue idéal sur la Maine, affluent de la Loire qui traverse Angers, et le quartier de la Doutre, sur la rive d’en face. On vous conseille de traverser le Pont de Verdun pour rejoindre l’autre côté, en passant d’abord par les ruelles étroites et pavées du centre historique, qui ne manquent pas de charme et d’histoire(s). En observant bien, vous tomberez sur de jolis détails, avec entre autres de vieilles serrures soigneusement travaillées et des pierres finement sculptées. En chemin, vous croiserez la Cathédrale Saint-Maurice, repère dans la ville qui a traversé les siècles. À la Doutre, quartier central aux allures de petit village, ce sont les maisons - encore nombreuses - en tuffeau (pierre blanche qui servait à construire les maisons dans les Pays de la Loire) et hauts plafonds qui témoignent d’une époque.

On remonte aussi le temps en découvrant la galerie David d’Angers, sculpteur majeur de la première moitié du 19e siècle, qui a profondément renouvelé son art par ses ambitions esthétiques et ses convictions politiques. Il modelait ses contemporains du monde politique, scientifique, littéraire ou artistique (de France et d'Europe) ; œuvres aujourd’hui exposées à l’Abbatiale Toussaint, site culturel qui vaut à lui-seul le détour !

Abbatiale Toussaint, galerie David d'Angers ©Les Conteurs
Abbatiale Toussaint, galerie David d'Angers ©Les Conteurs

Entre hier et aujourd’hui, la capitale de l’Anjou fait une place essentielle à la vie culturelle. En plus des nombreux autres musées (Musée des Beaux-Arts, Musée Jean-Lurçat et de la tapisserie contemporaine, Muséum des sciences naturelles, Musée Pincé…), tous hébergés dans de superbes bâtisses, Angers reçoit plusieurs festivals qui mettent à l’honneur une variété d’arts au fil de l’année. Notamment, les Accroche-cœurs, festival de théâtre de rue en septembre, le Festival Angers BD en décembre, le Festival Premiers Plans, dédié aux "premières œuvres cinématographiques européennes" en janvier, le Festival d’Anjou pour le théâtre de plein air en juillet-août et Tempo Rives, festival de musiques actuelles, en juillet-août également. Amateurs d'art : n'hésitez pas à planifier votre venue en fonction de la programmation culturelle de la ville !

A l’heure du déjeuner, deux options : la première dans le cœur d’Angers Boulevard Foch. Entre deux imposants immeubles (on pourrait presque passer à côté) se niche Fricot, l’adresse de Louisa et Margot, deux cheffes originaires d’Angers. Dans ce petit restaurant d’une vingtaine de places, la salle et la carte sont sans chichis. Pour autant, les assiettes mettent à l’honneur de délicieux produits du marché ou de maraîchers du coin. Les plats sont pensés en fonction des saisons : réconfortants en hiver, plus frais aux beaux jours. Pour l’addition, compter entre 20€ et 30€ environ.

La seconde option : le restaurant Bijane, autre adresse prisée des Angevins connaisseurs, se trouve à une quinzaine de minutes en voiture du centre-ville d’Angers, à Saint-Barthélemy-d’Anjou. Ici encore, une carte réduite, gage de fraîcheur et de qualité. On confirme, les plats sont équilibrés et savoureux : nous avons succombé aux croquettes de patate douce, à la pintade champignons purée de topinambour et au gâteau au chocolat, mais la carte change toutes les semaines - à vous de tenter l’expérience par vous-même ! Ici on se régale pour 24 € de l’entrée au dessert. N’hésitez pas à réserver. Petit plus : il y a un parking gratuit dans la rue.

L’après-midi, on découvre le “visage vert” d’Angers. Un tiers des 43 km2 de la ville est végétalisé, ce qui en fait la première commune verte de France selon l'Observatoire des villes vertes. L’itinéraire, toujours piéton, est au départ du jardin du Mail, lieu de rencontre entre générations : on y flâne dans les allées, on s’y pose sur les bancs publics pour bouquiner, papoter, observer. Les enfants, eux, jouent autour de la fontaine ou du kiosque à musique en fer forgé ou encore à l’air de jeux. En hiver aussi, il y fait bon s’y arrêter pour un moment à l’abri de l’agitation citadine.

Tout à côté, le jardin des plantes offre une autre ambiance : des allées sinueuses, du relief et une nature qui rappelle la campagne, plus sauvage, moins sophistiquée. Vous y croiserez peut-être même des lapins, des poules, des cygnes, des écureuils roux… On en oublierait presque que nous sommes toujours à Angers !

Le jardin des plantes à Angers ©D. Mouraud - Destination Angers
Le jardin des plantes à Angers ©D. Mouraud - Destination Angers

Direction l’autre côté de la Maine pour poursuivre l’exploration “nature” de la ville. En chemin, on peut faire une halte sur les quais le long de la rivière, qui accueillent en toutes saisons promeneurs et sportifs et, dès le printemps, invitent à s’installer dans les guinguettes éphémères.

Prochain arrêt : les parcs Saint-Nicolas, sur la rive droite (composés de plusieurs parcs semi-naturels dont le parc de belle Beille, le parc de la Garenne, le parc des Carrières et le parc de la Haye). Imaginez 112 hectares répartis autour d’un étang, en plein cœur d’Angers ! Cette balade donne une fois encore l’impression de "ville à la campagne", laissant à goûter à la douceur de vivre angevine.

Dès fin mars et jusqu’à mi-novembre, vous pourrez profiter également de deux découvertes natures insolites : Terra Botanica, 1er parc européen consacré au monde du végétal et à la biodiversité et l’Île Saint-Aubin (inondée en hiver, interdite aux voitures) accessible en une dizaine de minutes en vélo ou en voiture depuis le centre-ville jusqu’au bac à chaînes. De-là, vous aiderez le passeur à faire avancer le bac à la main avant de débarquer : dépaysement assuré !

La journée se termine chez Gribiche dans le quartier de la gare. Dans ce bistro tradi-chic règne une ambiance chaleureuse, où Alexandre Tessier et son équipe envoient en salle une cuisine traditionnelle remise au goût du jour. En attendant de savourer, on peut saliver avec les yeux grâce à la vue sur la cuisine. Leur pâté en croûte a fait parler de lui au-delà de la ville et on comprend pourquoi : vous ne serez pas déçus !

Il est temps de rentrer passer nuit à La Maison du Cocher, non loin du Jardin du Mail. Un joli studio bien aménagé au rez-de-chaussée (85 € la nuit). Le petit plus : la terrasse accueillante aux beaux jours.

Jour 2 : au cœur des Pays de la Loire, une région au fil de l’eau

Pour les amoureux du petit-déjeuner, commencez la journée au Café Cardinal, situé dans l'ancienne boutique d'un antiquaire. À déguster, des cafés triés sur le volet (producteurs brésiliens, colombiens ou honduriens…) accompagnés de scones maison, d’un succulent carrot cake ou encore d’un cinnamon roll, selon les jours.

Quinze minutes en voiture suffisent pour se retrouver au parc de la Piverdière, aux portes de Bouchemaine, premier arrêt de cette nouvelle journée. On y accède par le plateau du haut, route de la Moncellière - un parking de 42 places y est aménagé. Empruntez le sentier qui traverse le parc et rejoignez les quatre belvédères qui offrent une vue superbe et dégagée sur Angers, sur les prairies (inondables) de la Baumette de chaque côté de la Maine, et sur l’Anjou végétal. Encore préservé de la foule, ce parc invite à la flânerie.

Belvédère de la Piverdiere pendant l'hiver à Bouchemaine ©D. Mouraud - Destination Angers
Belvédère de la Piverdiere pendant l'hiver à Bouchemaine ©D. Mouraud - Destination Angers

Dix minutes de voiture plus tard, nous voici à La Pointe, quartier de Bouchemaine et ancien village de mariniers. Classé au patrimoine mondial comme “paysage culturel vivant”, il nous saisit par la richesse de sa flore, propre à cette région. Ici, on se balade en bords de Loire, on longe des maisons de maîtres et des arbres majestueux.

On s’attable pour déjeuner à La Bafouille, bistrot aux airs de guinguette aux beaux jours et restaurant cosy en hiver, idéalement situé au bord de l’eau, pour continuer à profiter de cette sensation de calme, de tranquillité. Dans l’assiette : des plats simples, équilibrés et maîtrisés.

Le ventre plein, on rejoint un stop incontournable du séjour : l’Île de Behuard, unique commune à être une île sur la Loire. Le tour, environ deux heures, est ô combien dépaysant, entre les bâtisses de caractère, la chapelle construite sur un rocher, la Loire de chaque côté, les ambiances qui varient au fil des saisons… Un charme qui ne vous laissera sûrement pas indifférent ! Attention, les voitures ne sont pas autorisées dans le cœur du village mais un parking est mis à disposition à l'entrée.

Église de l'Île de Behuard ©Tony Maquigneau
Église de l'Île de Behuard ©Tony Maquigneau

On continue la descente de la Loire et on roule jusqu’à Saint-Florent-le-Vieil, classé, comme l’Île de Behuard, petite cité de caractère. Au programme : l’église abbatiale (un joyau architectural aux vitraux remarquables) qui surplombe la vallée, le panorama à couper le souffle de l’esplanade du Mont Glonne et les sentiers qui mènent à la rive et au centre-ville. Pour une expérience plus immersive, optez pour une visite guidée avec un passionné (renseignement auprès de l’office de tourisme).

Vue sur le village de Saint-Florent-le-Vieil ©D.Drouet
Vue sur le village de Saint-Florent-le-Vieil ©D.Drouet

En voiture

Plusieurs parkings sont disponibles gratuitement dans le village : un sur l'esplanade de la Citadelle, un sur le port et un autre le long des berges de l'Aliso. Seul le parking central est payant de mai à mi-octobre.

Prochain arrêt à Champtoceaux, à une trentaine de kilomètres de Nantes : un autre village avec une richesse historique et un environnement d’exception. Pourtant, on ne s’en lasse pas et chaque lieu réussit à conserver une singularité. Cette fois-ci, le panorama de Champalud offre une vue grisante à soixante-dix mètres au-dessus de la Loire. Quelle que soit la saison, on y respire à pleins poumons et on se laisse séduire par la beauté naturelle des lieux. Pénétrez ensuite dans l’immense citadelle (2 fois et demie plus grande que celle de Carcassonne !) puis marchez une vingtaine de minutes jusqu’à La Patache, village de pêcheurs typique.

La Patache, village de pêcheurs à Champtoceaux ©D.Drouet
La Patache, village de pêcheurs à Champtoceaux ©D.Drouet

En voiture

Parking mixte voitures et camping-car (électricité et services à payer à la mairie) à 50 mètres du panorama sur la Loire et le jardin du Champalud, derrière l’église. Stationnement gratuit.

La journée se termine à Nantes où l’on pose nos valises pour deux nuits à la Maison d'Hôtes Nantes Centre, petit havre de paix dans la ville, qui propose des chambres élégantes et confortables à partir de 105 € pour deux nuits. Un parking sur place dans la cour est réservable au prix de 8,50 €/jour.

La Maison d'Hôtes Nantes Centre

14 rue Malherbe, 44000 Nantes
06 13 80 28 49

A l’heure du dîner, c’est le restaurant Les bouteilles qui régale : laissez-vous guider par Mickaël, à la tête de cette adresse depuis plus de vingt ans. Ce passionné attache une grande attention aussi bien aux produits - frais et très bien sourcés au marché de Talensac ou dans des fermes du coin - qu’aux bouteilles pour accompagner : à peu près 800 références quadrillant l’Hexagone. Impossible de ne pas y trouver votre bonheur ! Attention, les gourmets s’y précipitent : la réservation est obligatoire.

Le restaurant Les bouteilles à Nantes ©Les bouteilles
Le restaurant Les bouteilles à Nantes ©Les bouteilles

Jour 3 : Nantes, ville entre héritages et modernité

Troisième jour de cette escapade aux Pays de la Loire : réveil à Nantes. Pour commencer la journée en douceur, direction le petit-déjeuner de la maison d'hôte ou le Clapton Café & Ateliers, coffee shop convivial imaginé par Claire à son retour de Londres. Un café et une moelleuse brioche plus tard, il est temps de partir explorer la ville.

Comme Angers, Nantes est une ville à taille humaine, qui jouit d’un riche patrimoine historique, d’une dynamique culturelle et d’une proximité avec la nature. En se baladant, on observe très vite des résonances entre les deux communes. La première ressemblance : les traces médiévales encore très présentes. Le château des Ducs de Bretagne, protégé par une imposante enceinte, en est la preuve la plus évidente. Une véritable forteresse implantée en plein cœur historique. Pour en comprendre l’origine, remontez dans le temps jusqu’à la fin du 15e siècle, époque de sa construction par François II, dernier duc de la Bretagne indépendante, puis par sa fille, Anne de Bretagne, deux fois reine de France. Là, il est possible de découvrir l’intérieur du château, classé monument historique depuis 1862, mais aussi le musée d’histoire de Nantes, le jardin des douves, la cour et les remparts. Grimpez les quelque 50 marches qui vous mèneront à une vue globale du château et sur la ville.

Autres vestiges du temps à découvrir : la cathédrale Saint-Pierre-et-Saint-Paul, le dédale de ruelles alentours du quartier Bouffay et le passage Pommeraye - galerie marchande qui a conservé tout son charme et son identité avec, encore aujourd’hui, de jolies échoppes ; les façades remarquables du quartier Feydeau et leurs mascarons (visages fantastiques ou grotesques décorant portes et fenêtres), témoins du commerce maritime colonial de la ville (Allée Turenne, Place de la Petite-Hollande et rue Kervégan) ou encore la Tour LU, ancienne usine de la célèbre biscuiterie, aujourd’hui devenue le Lieu Unique, centre culturel et lieu de vie.

Le saviez-vous ?

- Le nom de LU est formé à partir des initiales du biscuitier Monsieur Lefèvre, qui épousa une demoiselle nommée Utile.

- Le petit-beurre LU, emblématique de Nantes, possède 4 coins qui symbolisent les 4 saisons, 48 dents + 4 côtés pour les 52 semaines et 24 petits points pour les heures de la journée.

Le passage Pommeraye dans le centre-ville de Nantes ©Le voyage à Nantes
Le passage Pommeraye dans le centre-ville de Nantes ©Le voyage à Nantes

A Nantes, l’art est partout et accessible : alors qu’il s’observe déjà sur les bâtisses de la ville, il s’invite aussi sur les places, dans les parcs… Par exemple, on retient les œuvres décalées et engagées de Philippe Ramette, les Éloges. Cours Cambronne, la sculpture Éloge de la transgression représente une écolière qui grimpe (ou descend ?) sur un socle ou place du Bouffay, l’Éloge du pas de côté est une sculpture en bronze qui représente un personnage, le regard tourné vers l’horizon, avec un seul pied qui repose sur le socle. La sculpture rend hommage à l’audace de la ville et à son rapport étroit à la culture.


Chaque année au début de l'été, à l'occasion du Voyage à Nantes festival, des œuvres s'installent dans l'espace public. Certaines sont temporaires, d'autres gagneront leur place définitivement (événement du 6 juillet au 8 septembre 2024). Du 9 juillet au 9 août 2024 dans les rues de la ville également, une trentaine de concerts, de spectacles pour enfants, de cinéma en plein air et de lectures : c'est le festival Aux heures d’été. On s'y projette déjà !

Sculpture Éloge de la transgression de Philippe Ramette à Nantes ©dalbera
Sculpture Éloge de la transgression de Philippe Ramette à Nantes ©dalbera

La ville continue de nous surprendre sur l’île de Nantes avec les bien connues Machines de l’Île - inspirées des mondes de Jules Verne (né ici), de l’univers mécanique de Léonard de Vinci et de l’histoire industrielle de la ville - qui font rêver les petits comme les grands. On y découvre avec fascination l’éléphant star depuis plus de dix ans, le héron ou encore le Carrousel des Mondes Marins. Petite nouveauté cette année : une fois par mois de 19h à 22h, le site se dévoile sous un angle différent, le soir à la tombée de la nuit.

Après un voyage dans le temps et un autre dans le fantastique, on voyage au cœur du terroir à la pause déjeuner chez SAIN, l’épicerie-cave à vins-resto des frères Huitric. Fils d’agriculteurs maraîchers à Guérande (depuis quatre générations), ils défendent le circuit court, les bons produits (les légumes bio sont de l’exploitation familiale, à retrouver au coin épicerie) et l’alimentation responsable. On se régale aussi bien avec les petits plats de Josselin qu’avec le service amical de Samuel, le tout pour 25 € pour la formule entrée / plat / dessert. Coup de cœur pour le dessert ganache chocolat granola kiwi. Une fois encore, l’adresse a vite conquis les fines bouches, pensez donc à réserver !

Épicerie-cave à vin-resto SAIN à Nantes ©SAIN
Épicerie-cave à vin-resto SAIN à Nantes ©SAIN

On passe l’après-midi au vert, à la découverte du jardin des plantes, du Parc du Grand Blotereau et de l’Île de Versailles. Leur point commun : ces écrins de verdure dans la ville invitent immédiatement à l’évasion, qu’importe le moment de l’année. Le jardin des plantes est une référence internationale, avec 50 000 fleurs plantées chaque saison et la réintroduction d’espèces rares. Au Parc du Grand Blotereau, on va du jardin coréen à la bananeraie asiatique, en passant par le bayou américain, les sols méditerranéens ou encore le potager tropical. Enfin sur l’Île de Versailles, on file tout droit au Japon sans quitter Nantes.

Jardin de l'Île de Versailles à Nantes ©F.Brenon
Jardin de l'Île de Versailles à Nantes ©F.Brenon

Jour 4 : échappée "balnéaire" et viticole à côté de Nantes

Pour cette dernière journée du séjour, on vous conseille d’aller faire un tour à Trentemoult. Grâce à une liaison fluviale, c’est en quelques minutes que l’on rejoint cet ancien village de pêcheurs aux allures de French Riviera et de Burano, l’île colorée près de Venise en Italie. Entre les maisons aux tons flashy, la promenade jusqu’au chantier naval où vous trouverez l'œuvre Le Pendule de Roman Signer, les galeries d’artistes, la vue imprenable sur la Loire à partir du quai… Il fait bon flâner à Trentemoult.

Les maisons colorées du village de Trentemoult, près de Nantes ©RegionLovers
Les maisons colorées du village de Trentemoult, près de Nantes ©RegionLovers

Avant de repartir, on s'attable à la Guinguette Trentemoult, véritable institution dans le village. Se poser en terrasse en toute saison, dès que le soleil pointe le bout de son nez, donne tout de suite une impression de vacances. Pour les journées moins lumineuses, l'intérieur a aussi son charme avec la grande baie vitrée qui donne sur la Loire. Côté menu, plusieurs formules pour tous les budgets ! Consulter le site pour les horaires des services du déjeuner et du dîner.

Une dernière idée d’activité typique de la région, à une quarantaine de minutes en voiture de Nantes : la visite du domaine du Château du Coing (car au coin de la Sèvre et de la Maine !) à Saint-Fiacre-sur-Maine. Véronique et Aurore, mère et fille qui gèrent le vignoble, produisent “des muscadets Sèvre et Maine sur lie, le Cru Communal Monnières Saint-Fiacre, une Méthode traditionnelle, une vendange en sur-maturité 100% Melon B., un Chardonnay et une Folle Blanche”. Ici, on déguste des cépages uniques issus de sols convertis peu à peu en agriculture biologique.

Vignoble Günther-Chéreau, Château du Coing

Le Coin 44690, Saint-Fiacre-Sur-Maine
02 40 54 85 24

Résumé de l’itinéraire

Durée du week-end3 jours
Km parcourusEnviron 123 km
Lieu de départ Angers
Lieu d'arrivée Nantes