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ATAO à Nantes : l’insertion professionnelle au service de la mobilité pour tous

Par Marine Madelmond

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Situé à quelques kilomètres de Nantes, le garage solidaire de l’association ATAO emploie des personnes en situation de précarité. L’atelier propose de la réparation, de la location et de la vente de véhicules à tarifs réduits. L’objectif : rendre la voiture accessible à ceux qui en ont besoin.

Outil d’apprentissage, la voiture est aussi synonyme de travail dans ce garage solidaire. ATAO, entreprise sociale apprenante créée en 1999, a pour missions d’accueillir, d’accompagner et de professionnaliser des personnes en situation de précarité.

Une formation pour trouver du travail

Les chantiers d’insertion d’ATAO sont répartis en trois pôles d’activité : l’industrie, la construction et la mobilité, avec un atelier de réparation de vélos et un garage solidaire, que nous avons visité. « L’atelier automobile emploie douze salariés polyvalents en insertion qui sont à 26 heures par semaine, nous explique Emmanuel Marpaud, coordinateur du pôle mobilité. Dès 8 heures du matin, l’encadrant technique leur fait un brief et leur attribue l’un des 8 postes de travail. Les salariés travaillent toujours en binôme et se partagent des fiches de réparation attribuées à chaque véhicule. Les réparations vont du montage de pneumatique au remplacement d’une courroie de distribution ou d’un embrayage. »

Redonner vie aux véhicules

Au quotidien, les salariés réparent et démantèlent les véhicules afin d’en récupérer les pièces encore viables : « Au lieu de racheter un démarreur neuf par exemple, on va pouvoir remonter un démarreur d’occasion sur la voiture prise en charge, poursuit Emmanuel. Ce qui va descendre nos coûts pour la réparation. » Un circuit vertueux qui permet de belles économies !

Des voitures à louer pour quelques euros

Le garage reçoit des dons de voitures, qui proviennent à 90 % de particuliers. Les salariés polyvalents qui travaillent pour le garage solidaire remettent en état ces véhicules, qui sont ensuite proposées à des allocataires de minima sociaux bénéficiant d’une aide à la mobilité et qui en ont besoin pour se rendre au travail ou en formation. L’option 1 : la location. Les voitures sont louées pour 7 euros/ jour travaillé, uniquement pour les trajets domicile/travail. L’option 2 : l’achat. Les bénéficiaires peuvent acheter un véhicule remis en état à très bas prix, à partir de 2 000 euros.