Le Riviera Electric Challenge 2022 : un rallye branché convivialité
Estelle et Claire, pilote et co-pilote d’un jour, nous embarquent dans leur voiture électrique pour un rallye de régularité : le Riviera Electric Challenge. C’est parti pour plus de 200 km de routes sinueuses à travers trois pays. L’équipage a-t-il atteint son objectif ? La réponse en images !
Elles étaient une cinquantaine à s’élancer pour le « Riviera Electric Challenge ». Elles, ce sont les voitures électriques engagées lors de la 8e édition du REC, qui s’est tenue du 13 au 15 septembre 2022. Pendant deux jours, ces véhicules ont parcouru 240 kilomètres, de Cagnes-sur-Mer jusqu’à Monaco en passant par Dolceacqua en Italie.
Bon à savoir
Une course de régularité n’est pas une course de vitesse. Les voitures en compétition doivent relier un point A à un point B, sur route ouverte, avec une allure moyenne n’excédant pas 50 km/h pour respecter le code de la route. Le but est de s'approcher le plus possible d'un temps idéal pour réaliser le trajet défini.
« Le REC donne une très belle image de cette électromobilité qui est aujourd’hui notre avenir. »
Louis Nègre,
maire de Cagnes-sur-Mer
Un événement convivial
L'objectif de ce grand rassemblement : sensibiliser les entrepreneurs et collectivités aux enjeux de l’électromobilité. « L’idée de ce rallye international est de promouvoir le véhicule électrique à travers les équipages, à travers les collectivités locales et à travers toutes les cités que l’on rencontre, explique Louis Nègre, maire de Cagnes-sur-Mer. Voilà ce qu’est le REC : un cadre convivial, amical et qui donne une très belle image de cette électromobilité qui est aujourd’hui notre avenir. »
La régularité en zone montagneuse : pas si simple !
Pour cette course de régularité, nul besoin d’être le premier arrivé pour remporter la victoire. Pour espérer le podium, les concurrents – aidés d’un cadenceur installé sur le tableau de bord - ont dû surveiller leur compteur dans chacune des 8 Zones Réglementées (ZR), afin d’être toujours à l'allure déterminée par les organisateurs et d'arriver dans le temps imparti. « C’est assez compliqué car il faut que notre vitesse soit constante, même dans les virages en épingles, nous a confié Claire Fissore de la Direction du Tourisme et des Congrès de Monaco. C’est beaucoup d’accélérations et de freinages pour être toujours à la bonne cadence. »
Avec les distances, le parcours et les vitesses prévus, les véhicules pouvaient arriver à destination sans recharge mais cela ne rentrait pas en compte dans le calcul des points pour cette édition du REC. Les organisateurs nous l’ont confirmé : la notion de consommation d’énergie sera bien examinée l’année prochaine !