Leasing social 2025 : une partie des véhicules sera réservée aux ZFE
Le leasing social fait son retour en 2025, avec une nouveauté : une partie des voitures électriques proposées à 100 € par mois devrait être réservée aux travailleurs des zones à faibles émissions. Une manière pour le gouvernement de renforcer l’acceptabilité de ces ZFE, dont l’avenir est aujourd’hui incertain.

Alors que les Zones à faibles émissions (ZFE) sont menacées de disparition, le leasing social – ce dispositif offrant aux ménages modestes l’accès à une voiture électrique pour environ 100 € par mois — pourrait contribuer à leur maintien en les rendant socialement plus acceptables. Pour l’édition 2025 attendue à l’automne, le gouvernement envisage de réserver une part des véhicules aux automobilistes travaillant dans une commune située dans une ZFE.
5 000 voitures réservées aux ZFE
Le leasing social 2025
Un financement de plus de 11 000 euros par véhicule
Le financement de cette nouvelle édition devrait reposer sur 369 millions d’euros issus du dispositif des Certificats d’économie d’énergie (CEE), soit 7 380 € d’aide par véhicule, complétés par 4 000 € de bonus écologique. L’aide totale s’élèverait ainsi à 11 380 € par voiture, contre 13 000 € en 2024 (dont 6 000 € de bonus). Sous réserve de validation par le CSE, l’appel à financeurs pourrait être lancé dès le mois de juin.
Le détail des modalités à venir
Les critères d’éligibilité restent à préciser mais devraient être proches de ceux de l’édition 2024. Le gouvernement a lancé une consultation publique jusqu'au 12 juin, afin de continuer à dessiner les contours de la nouvelle édition du leasing social.
L’année dernière, les conditions exigeaient notamment d’être majeur et résident en France, d'avoir un revenu fiscal de référence par part inférieur à 15 400 €, d'habiter à plus de 15 km de son lieu de travail et de s’y rendre en voiture personnelle, ou de parcourir plus de 8 000 km par an à titre professionnel.
Bon à savoir
En 2024, 40 % des 50 000 bénéficiaires du leasing social gagnaient moins de 10 200 euros par an.