Electrip en Baie de Somme : à la découverte des trésors du littoral, en électrique... ou pas !

Avant de mettre un pied en Baie de Somme, on s’arrête en Seine-Maritime, au Tréport. L’occasion de découvrir la poissonnerie municipale (et ses poissons frais du jour), le quartier des Cordiers, ancien quartier des pêcheurs (Aurélia nous livre en vidéo plusieurs anecdotes), sans oublier les plus hautes falaises de craie d’Europe. On y grimpe sans trop d’effort par un vieux funiculaire ou par escalier de 365 marches pour les plus sportifs ! Depuis le sommet, on a un panorama spectaculaire sur la ville, la mer et, selon les heures, les bateaux de pêche.

Depuis le Tréport, “La Baie de Somme c’est tout droit”, alors on reprend la route jusqu’à Mers-les-Bains, le deuxième arrêt du jour. Les villas d'architecture Belle-Époque le long de la mer ont chacune une histoire et sont devenues très prisées au XIXème siècle, quand les Bains sont devenus à la mode.

A quelques kilomètres de là, au Crotoy, c’est le point de départ idéal pour une sortie botanique avec Aurore. Cette guide passionnée nous emmène fouler la Baie, son terrain de jeu de 7000 hectares, et nous transmet avec beaucoup de générosité son savoir sur la faune et la flore locale. Aurore ponctue aussi sa visite d'idées recettes à réaliser à partir des vivants comestibles (coquillages, plantes) que l’on trouve en chemin ! Elle alerte aussi sur les dangers que représentent les sables mouvants et les vasières, ainsi que la marée. Pour connaître sa technique du hula hoop, visionnez notre vidéo ! Les amoureux d’ornithologie apprécieront forcément la sortie : la Baie est une halte migratoire pour environ 360 espèces d’oiseaux.

On passe la nuit à Saint-Valery-sur-Somme, bien équipée en bornes de recharge pour les voitures électriques.

A "Saint-Val’ry-sur-Somme", comme on dit ici, les marques du passé sont partout : les remparts, les ruelles pavées et pentues où s'alignent des maisonnettes de pêcheurs assez colorées et fleuries, les maisons à colombages et les Tours Guillaume, que l'on appelle aussi “Porte de Jeanne d'Arc” car cette dernière, alors prisonnière des Anglais, l'a traversée.

Aurélia et Brice nous emmènent ensuite à la rencontre d’habitants qu’on ne penserait pas croiser si près de la capitale : la plus grande colonie de phoques veau-marin et de phoques gris en France habite à quelques minutes en voiture de Saint-Valery-sur-Somme, à la Pointe du Hourdel, et sont visibles à marée descendante, sur les bancs de sable.

Sur la plage, on trouve aussi un blockhaus qui faisait partie du mur de l’Atlantique, bâti par les Allemands pendant la seconde guerre mondiale.

Sur le chemin du retour, la dernière étape de cet Electrip nous mène à la Cité souterraine de Naours. Laury nous fait visiter cette ancienne carrière de craie chargée de souvenirs. Une visite entre anecdotes historiques et découverte des graffitis gravés par d’anciens soldats.