Stations-service : attention à la nouvelle arnaque aux 5 euros !

Depuis quelques jours, une nouvelle escroquerie cible les automobilistes qui font leur plein dans les stations-service de la région nantaise. On vous explique en quoi consiste cette « arnaque aux 5 euros » et comment l'éviter.

Eva Gomez journaliste pour le média Roole
Eva Gomez
des pistolets de carburant dans une station service
Cette nouvelle escroquerie peut coûter plus de 100 euros aux automobilistes ciblés. ©iStock

Après l’arnaque à la dépanneuse ou celle au billet de 50 euros, une nouvelle escroquerie a été signalée dans la région de Nantes. Elle cible les automobilistes qui font le plein de carburant dans des stations-service. On la surnomme « l’arnaque aux 5 euros ».

Le mode opératoire consiste à cibler le client d'une station-service 24h/24 où la carte bancaire est obligatoire pour se servir. Le malfrat s’approche de la victime en faisant appel à sa générosité. Il explique qu’il n’a pas de carte bancaire et que son véhicule n’a plus de carburant, il lui demande donc gentiment quelques litres d’essence en échange d’un billet de 5 euros.

Une arnaque qui peut coûter une centaine d’euros à la victime

Si l’automobiliste ciblé a le malheur d’accepter, c’est l’engrenage. La personne sollicitant poliment un service se transforme en agresseur, qui plus est souvent accompagné d’un ou plusieurs complices. Ces derniers obligent alors la victime à faire le plein du véhicule, sous la menace, parfois même en se montrant violents. Certains conducteurs qui ont été victimes de cette arnaque ont parfois été contraints de remplir plusieurs bidons en plus du réservoir de la voiture de leurs agresseurs. Au final, l’escroquerie peut coûter plus de 100 euros à la victime… Et de longues minutes de stress.

Une extorsion qu’il faut absolument dénoncer

Si vous êtes victime d’une telle arnaque, vous devez absolument porter plainte. Cette arnaque est une extorsion, qui selon l’article 312-1 du Code Pénal, peut entraîner une peine de 7 ans d’emprisonnement ou 100 000 euros d’amende pour les agresseurs. Si vous arrivez à retenir l'immatriculation du véhicule des malfrats ou à prendre en photo la plaque, cela constituera un élément d’enquête probant pour les forces de l’ordre… Même si les malfaiteurs agissent, bien souvent, avec des véhicules volés ou dotés de fausses plaques d’immatriculation.

Notre conseil : soyez prudent et n'acceptez jamais ce genre de sollicitation.