ZTL à Paris : la verbalisation repoussée à 2026
Selon les informations du Parisien, la mairie de Paris repousse l'entrée en vigueur des verbalisations dans la Zone à Trafic Limité (ZTL). Les contrôles automatiques, initialement prévus pour le mois de septembre, ne devraient pas débuter avant 2026.

Article mis à jour le 10 septembre 2025.
Depuis le lundi 4 novembre 2024, une Zone à Trafic Limité (ZTL) est en place dans le cœur de la capitale. Son but : réduire la présence des voitures dans l’hypercentre parisien, en particulier dans les quatre premiers arrondissements. Concrètement, la mesure interdit le trafic « de transit », c'est-à-dire l'accès aux véhicules qui ne font que traverser la zone sans s’y arrêter.
ZTL à Paris : les verbalisations reportées
Elles devaient initialement tomber après une période pédagogique de plusieurs mois. Finalement, les premières amendes distribuées aux véhicules non autorisés à circuler dans la ZTL de Paris ne seront dressées qu'en 2026. L'information a été annoncée par la mairie de Paris ce jeudi 4 septembre 2025 : « La Ville de Paris a décidé de prolonger la phase pédagogique jusqu’en 2026 afin de permettre à tous les usagers de bien prendre en compte ce nouveau dispositif », peut-on lire dans le communiqué officiel.
La ville de Paris indique également qu’au cours de ces mois d’expérimentation, le trafic routier au sein de la ZTL a diminué de 8 %.
Bon à savoir
Pour informer les usagers de la mise en place de la ZTL, la mairie de Paris a déployé une signalisation dédiée. Aux abords de la zone, des panneaux « Zone à trafic limité » sont visibles, accompagnés d’indications « Voies à accès réservé » et « Sauf véhicules autorisés », sur fond blanc cerclé de rouge.
Qu’est-ce que la ZTL et qui pourra y circuler ?
La ZTL concerne dans un premier temps les arrondissements centraux de la capitale (Ier, IIe, IIIe, IVe). Sont autorisés à y circuler :
- Les résidents des zones concernées ;
- Les véhicules de secours et de service ;
- Les transports en commun ;
- Les véhicules de livraison ;
- Les artisans et professionnels en intervention ;
- Les automobilistes en situation de handicap ;
- Les automobilistes ayant un motif légitime d'arrêt (une consultation médicale, des achats dans un commerce, une visite à un proche, une séance de cinéma, un stationnement dans un parking…).
Bon à savoir
Une fois la phase de pédagogie terminée, les automobilistes qui ne respecteront pas la ZTL s'exposeront à une contravention de quatrième classe d'un montant de 135 euros.