Actu auto de juillet 2025 : les mesures et nouveautés qui vont impacter les conducteurs français
Entre mesures gouvernementales, débats parlementaires et nouveautés pour les automobilistes, ce mois de juillet 2025 n'a pas manqué d'actualités. Voici l’essentiel à retenir.

Le montant du bonus écologique est revalorisé
Début 2025, le montant du bonus écologique avait diminué pour la seconde année consécutive
Le gouvernement relance son dispositif de leasing social pour véhicules électriques. Accessible aux ménages modestes, il permettra d'acquérir une voiture électrique pour environ 100 euros par mois. Les commandes ouvriront dès le 30 septembre. Cette édition bénéficiera à 50 000 ménages français.
Le parlement entérine la création d’un homicide routier
Publiée au Journal officiel le 10 juillet 2025, une loi a créé deux nouvelles infractions dans le Code pénal : le délit d’homicide routier et celui de blessures routières. Cette évolution répond à une demande de longue date des associations de victimes, pour qui la qualification d’« homicide involontaire » ne reflétait pas la gravité de certains comportements au volant. L’homicide routier s’applique lorsque le conducteur à l’origine de l’accident mortel fait l’objet d’une circonstance aggravante : consommation d'alcool ou de stupéfiants, vitesse excessive, refus d’obtempérer, usage du téléphone, etc.
Les ZFE seront-elles définitivement supprimées ?
Après l’adoption par les députés du texte de loi actant la suppression des Zones à faibles émissions, une commission mixte paritaire se réunira le 30 septembre prochain pour adopter ou non ce texte final. Mais même en cas de validation, un recours devant le Conseil constitutionnel est probable. En attendant, les ZFE existantes restent en vigueur… Affaire à suivre !
80 000 places d'examen au permis de conduire supplémentaires
Depuis plusieurs mois, les syndicats d'auto-écoles tirent la sonnette d'alarme : le délai médian d'attente entre deux passages du permis est de 88 jours, alors qu'une loi prévoit qu'il soit de 45 jours maximum. Face à cette urgence, le gouvernement a annoncé l'ouverture de 80 000 places supplémentaires à l'examen du permis de conduire d'ici à la fin de l'année 2025. Une mesure jugée insuffisante par les professionnels, qui estiment qu'elle est « bien en-deça des besoins » et qu'elle ne « permettra pas de résorber durablement l'engorgement actuel ».