Voie de covoiturage sur le périphérique parisien : quel bilan après deux mois ?

Deux mois après la mise en place de la voie de covoiturage sur le périphérique parisien, l’APUR publie un premier bilan. Trafic allégé, circulation plus fluide : les effets se font déjà sentir.

Eva Gomez journaliste pour le média Roole
Eva Gomez
Publié le 12/06/2025

Temps de lecture : 3 min

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Après deux mois d'expérimentation, la voie de gauche du boulevard périphérique parisien est moins encombrée. ©iStock

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Depuis le 3 mars 2025, la Ville de Paris a mis en place une voie de covoiturage sur le boulevard périphérique. Deux mois plus tard, l’Atelier parisien d’urbanisme (APUR) en dresse un premier bilan.

Bon à savoir

Depuis le 2 mai 2025, des sanctions sont appliquées aux automobilistes qui circulent seuls dans leur voiture sur cette voie.

Moins de trafic, plus de vitesse

Premier constat : la voie de gauche – celle qui est réservée au covoiturage – a vu son trafic diminuer de 3 % en deux mois, avec en moyenne 184 véhicules en moins chaque heure.

Le trafic est donc plus fluide sur cette voie, ce qui explique le deuxième constat de l’APUR : la vitesse moyenne y est plus rapide de 4 km/h que sur les autres voies de circulation. Globalement, le nombre d’embouteillages quotidiens sur le périphérique a diminué de 27 % en mars-avril 2025 par rapport à mars-avril 2024.

La vitesse réduite à 50 km/h a aussi des effets sur le trafic

Cette voie réservée n’est pas la seule nouveauté sur le périphérique parisien : depuis le 1er octobre 2024, la vitesse maximale autorisée a été réduite de 70 km/h à 50 km/h. Déjà fin mars, l’APUR publiait un premier bilan des effets de cette réduction de la vitesse. Ce rapport faisait état d’une baisse de 16 % du taux d’embouteillage en six mois, ainsi que d’un recul de 17 % du nombre d’accidents. Les effets de ces deux mesures semblent même se combiner : par rapport à mars-avril 2024, le trafic sur la voie de gauche a diminué de 13 %, dont seulement 3 % depuis la création de cette voie. Le reste des bénéfices peut être attribué en partie à la limitation de vitesse.

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