L’électrique d’occasion, la bonne surprise de 2025 pour le budget auto

Surprise sur le marché automobile : les voitures électriques d’occasion tirent leur épingle du jeu. Longtemps jugées trop chères à l’achat et limitées en autonomie, elles s’imposent désormais comme une alternative crédible et économique. Plus abordables que les modèles neufs, peu coûteuses à l’usage et de plus en plus présentes sur le marché de seconde main, elles s’affirment en 2025 comme la motorisation la plus avantageuse pour le budget auto des Français.

Eva Gomez journaliste pour le média Roole
Eva Gomez
Publié le 12/11/2025

Temps de lecture : 4 min

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Et si le choix de l'électrique vous faisait faire des économies ? ©Envato-mstandret

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Le coût d’achat d’un véhicule électrique neuf est l’un des principaux freins à l’adoption de cette motorisation. Mais sur le marché de l’occasion, l’équation change du tout au tout. D’après l’édition 2025 de l’étude Roole Data sur le budget automobile des Français, l’électrique d’occasion est la motorisation qui pèse le moins lourd dans le budget.

331 euros par mois : le budget auto le plus bas du marché

Avec un coût moyen de 331 euros par mois, l’électrique d’occasion affiche le budget automobile le plus bas, toutes motorisations confondues. C’est 43 euros de moins que le diesel (374 euros), encore majoritaire sur le marché de l’occasion, et 56 euros de moins que l’essence (387 euros). Les hybrides non rechargeables (428 euros) et hybrides rechargeables (495 euros) s’avèrent quant à elles les plus onéreuses.

La motorisation et le choix du marché (neuf ou d'occasion) ont un impact majeur sur le budget. ©Roole
La motorisation et le choix du marché (neuf ou d'occasion) ont un impact majeur sur le budget. ©Roole
La motorisation et le choix du marché (neuf ou d'occasion) ont un impact majeur sur le budget. ©Roole

Bon à savoir

En moyenne, le budget auto mensuel s’élève à 416 euros, toutes motorisations et tous marchés confondus.

Un coût d’acquisition divisé par deux

Par rapport à une voiture électrique neuve, l’économie mensuelle est de 182 euros si on opte pour un modèle d’occasion. Une différence qui s’explique principalement par le coût d’acquisition : le prix moyen d’un véhicule électrique d’occasion est estimé à 23 300 euros, soit près de 20 000 euros de moins que son équivalent neuf. Cet écart conséquent rend l’électrique accessible à un plus large public et démocratise cette motorisation jusqu’ici réservée aux gros budgets. Sur le marché de la seconde main, plusieurs citadines électriques sont aujourd’hui disponibles à des tarifs comparables à ceux de petites thermiques récentes, tout en offrant un coût d’usage bien inférieur.

Des frais d’usage minimes pour l’électrique

Ces véhicules permettent en effet de réaliser des économies sur plusieurs postes clés, à commencer par l’énergie. Avec une facture d'électricité moyenne de seulement 39 euros par mois, l’électrique (neuve ou d’occasion) reste imbattable. À titre de comparaison, une voiture essence coûte en moyenne 119 euros de carburant par mois, un diesel 94 euros, tandis qu'un hybride rechargeable affiche un budget énergie de 77 euros, malgré la possibilité de rouler en mode électrique.

L’entretien, lui aussi, penche largement en faveur de l’électrique. Son coût se limite à 26 euros par mois, contre 51 euros pour une thermique et entre 44 et 51 euros pour les hybrides. À l’année, entre vidanges, courroie et pièces d’usure, une voiture thermique coûte environ 30 % plus cher à entretenir qu’un modèle électrique.

Une offre encore limitée, mais vouée à se développer

L’électrique ne représente encore que 2 à 3 % du marché de l’occasion, mais sa part a doublé en un an. Pour l’instant, l’offre se limite principalement à de petites citadines aux prix abordables – d’où l’avantage significatif – mais elle s’étoffe vite : berlines compactes ou premières générations de SUV électriques font progressivement leur entrée sur les plateformes de revente et chez les concessionnaires.

Avec l’arrivée massive dans les flottes d’entreprise de véhicules électriques qui rejoindront le marché de l’occasion d’ici deux à trois ans, cette tendance devrait encore s’accélérer.

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